L’Afrique est-elle fâchée contre l’électricité?

Pendant mes séjours professionnels et/ou personnels dans plusieurs pays africains, un constat resort: la mauvaise gestion de l’électricité du Cameroun au Mozambique, de la RDC au Liberia, du Burundi au Gabon en passant par le Tchad ou la RCA, une seule constante: les pannes ou coupures d’électricité generalises ou à repetitions.  A l’exception du Rwanda, il faut s’attendre à subir ce fléau partout où l’on va en Afrique.  Pourtant l’électricité est une denrée simple à produire de manière économique,  dans un continent très ensoleillé et baigné par de nombreux cours d’eau dont les derniers feraient la fortune de pays comme le Maroc ou Israël qui eux, savent se servir du peu d’eau dont ils disposent.

Et c’est le sang dui circule dans les veines d’une économie bien gérée, alimentant les usines, les ateliers, les bureaux, les commerces, les banques, les hôtels, les medias et autres moyens et canaux de communication, les maisons; fiabilisant au passage les clientèles, créant des emplois, générant  produits et services nouveaux qui permettent aux États de percevoir des taxes, impôts et redevances divers. Et la production de ces produits et services répondant aux besoins de consommateurs toujours plus nombreux  dans des pays à la démographie galopante, peuvent être planifiés.

Mais hélas! Partout la même incurie se remarque dans la planifications des besoins nationaux en électricité, plongeant de nombreux pays africains non seulement dans une obscurité quasi permanente, mais aussi dans un cercle vicieux de la pauvreté qui pourrait facilement être évité, aggravé par des dépenses inutiles en carburant pour alimenter des générateurs qui maintiennent ces pays juste à flot. Ailleurs dans le monde, ce problème ne se pose meme pas.

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