La gouvernance est certainement l’un des elements les plus importants dans la vie et la survie d’un pays. C’est pourquoi, depuis les années 80, elle fait partie de tous les programmes de développement de par le monde. Mais cette notion, après les definitions de base dérivant de son origine grecque “kubernè” qui désignait le gouvernail d’un navire, est vaste et parfois problématique. En effet, elle s’applique à presque tous les domaines de l’action et des activités humaines, de l’art de gouverner un pays, une nation à celui de diriger une organisation, en passant par la lutte contre la corruption à tous les niveaux, la décentralisation, la gestion d’une structure administrative ou privée, la santé, la diplomatie, l’éducation, l’agriculture, la justice, les ressources naturelles, une station de radio, etc.
Malheureusement, le constat amer qui se degage des programmes de gouvernance dans le développement international est que personne ne semble s’attaquer aux sources et causes véritables de la mal-gouvernance qui sont avant tout d’ordre politique et liées à la manière dont les gouvernants conçoivent effectivement leur rôle dans le devenir d’une nation. SSe voient-ils, se fdéfissent-ils comme des maîtres, ou plutôt comme des serviteurs de leurs concitoyens, concitoyennes? Dans le second cas, le remède “bonne gouvernance” peut prendre et aboutir à de véritables changements dans les façons d’exercer le pouvoir à tous les niveaux et sur différents aspects.. Dans le second, il s’agit d’emplâtres que l’on place inutilement sur une jambe en bois. Aucun effet à court, moyen ou long termes. Exemples, les commissions anti-corruption qui ont été créées dans les pays les plus corrompus au monde et qui n’empêchent nullement le phénomène de continuer de proliférer dans ces pays. Un exemple: Le Nigeria en avait bien créé une sous la présidence de Goodluck Jonathan, ce qui n’a pas empêché l’annonce récente par le nouveau chef de l’État de la récuperation de 10 milliards de dollars (oui, 10 milliards de dollars, 5 fois le PND du Burundi!) de sommes et biens des mains mal acquis des tenants de l’ancien regime. En somme, quelle que
La gouvernance est certainement l’un des éléments les plus importants dans la vie et la survie d’un pays. C’est pourquoi, depuis les années 80, elle fait partie de tous les programmes de développement de par le monde. Mais cette notion, après les définitions de base dérivant de son origine grecque “kubernè” qui désignait le gouvernail d’un navire, est vaste et parfois problématique. En effet, elle s’applique à presque tous les domaines de l’action et des activités humaines, de l’art de gouverner un pays, une nation à celui de diriger une organisation, en passant par la lutte contre la corruption à tous les niveaux, la décentralisation, la gestion d’une structure administrative ou privée, la santé, la diplomatie, l’éducation, l’agriculture, la justice, les ressources naturelles, une station de radio, etc.
Malheureusement, le constat amer qui se dégage des programmes de gouvernance dans le développement international est que personne ne semble s’attaquer aux sources et causes véritables de la mal-gouvernance qui sont avant tout d’ordre politique et liées à la manière dont les gouvernants conçoivent effectivement leur rôle dans le devenir d’une nation. Se voient-ils, se définissent-ils comme des maîtres, ou plutôt comme des serviteurs de leurs concitoyens, concitoyennes? Dans le second cas, le remède “bonne gouvernance” peut prendre et aboutir à de véritables changements dans les façons d’exercer le pouvoir à tous les niveaux et sur différents aspects. Dans le second, il s’agit d’emplâtres que l’on place inutilement sur une jambe en bois. Aucun effet à court, moyen ou long termes. Exemples, les commissions anti-corruption qui ont été créées dans les pays les plus corrompus au monde et qui n’empêchent nullement le phénomène de continuer de proliférer dans ces pays. Un exemple: Le Nigeria en avait bien créé une sous la présidence de Goodluck Jonathan, ce qui n’a pas empêché l’annonce récente par le nouveau chef de l’État de la récupération de 10 milliards de dollars (oui, 10 milliards de dollars, 5 fois le PND du Burundi!) de sommes et biens des mains mal acquis des tenants de l’ancien régime. En somme, quelle que soit la réussite, les moyens mis en œuvre dans la réalisation de programmes de gouvernance dans certains pays bien connus de Transparency International, quels que soient les organismes qui les gèrent, tant que les superstructures étatico-politiques ne changeront. pas dans ces pays, il s’agit de “gouvernance Potemkine”. Potemkine, c’est le nom d’un ancien Premier ministre de la l’Impératrice de toutes les Russies Catherine II, qui s’arrangea pour cacher la misère de son pays à la souveraine en plantant des décors trompeurs en carton-pâte devant les villes et villages que celle-ci traversait lors de sa première visite dans le pays profond. Ces décors (de cinéma pratiquement) montraient de belles maisons et des citadins ou villageois heureux, bien vêtus et souriant sur son passage, alors que derrière eux se cachaient leurs véritables demeures, des isbas délabrées.
Il faut arrêter ce gâchis de ressources financières, humaines et matérielles internationales et nationales et cesser de jouer à ce jeu,