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Le paradoxe des “hommes forts” africains

A l’occasion du récent vote par une majorité d’habitants du royaume uni d’Irlande du nord et d’Écosse de quitter l’Union européenne, tout le monde a pu voir à la television des images diffusées en direct par différentes chaînes de nombreux pays, prises directement devant le 10 Downing Street, residence officielle des Premiers ministres britanniques. Certaines de ces images pouvaient même permettre d’apercevoir pendant une fraction de seconde l’intérieur de la résidence de l’une des personnes les plus puissantes du monde, héritier d’un Empire sur lequel il y a moins de 100 ans, le soleil ne se couchait jamais.

Ces images sont tout le contraire des palais présidentiels des prétendus “hommes forts”, si intelligemment dénoncés par le président Obama il y a quelques années à Accra, au Ghana.  Des palais-forteresse derrière lesquels se barricadent ces “hommes forts”,  toujours à la tête de faibles, pauvres et peu démocratiques pays.  Palais construits comme si la paix et l’équilibre du monde entier dépendaient de la sécurité de ceux qui y vivent, alors que la Maison Blanche est presque aussi accessible que le 10 Downing Street. D’ailleurs une partie de ce centre du monde est ouverte aux tourists, ce qui ne sera jamais le cas dans aucun des palais-forteresse africains.

On comprend par ces deux paradoxes, le fait qu’une démocratie ne craint son peuple que par son vote et doit en toutes circonstances le protéger, alors que ceux qui soit prennent le pouvoir par la force ou la ruse, soit continuent de l’exercer pendant des décennies contre la volonté de leurs peuples, prennent toutes les mesures pour s’en protéger. Ou se prémunir contre leurs alliés circonstanciels, qui peuvent à tout moment devenir des ennemis mortels.  Quoi d’étonnant, quand on sait que ceux qui gravitent autour du pouvoir dans les autocraties  n’ont qu’un intérêt et un objectif commun avec le tenant du pouvoir: spolier leur peuple de sa liberté, de ses richesses, de son bonheur.

Alors et à tout prendre, il vaut mieux vivre en démocratie, parce que celle-ci permet à tout le monde de dormer tranquillement, même dans des palais aux portes pratiquement ouvertes. C’est cela sa beauté, sa force, et la faiblesse des faux hommes forts, pratiquement assis sur des volcans susceptibles d’entrer en éruption à tout moment..

“Gouvernance Potemkine”

La gouvernance est certainement l’un des elements les plus importants dans la vie et la survie d’un pays.  C’est pourquoi, depuis les années 80, elle fait partie de tous les programmes de développement de par le monde. Mais cette notion, après les definitions de base dérivant de son origine grecque “kubernè” qui désignait le gouvernail d’un navire, est vaste et parfois problématique.  En effet, elle s’applique à presque tous les domaines de l’action et des activités humaines, de l’art de gouverner un pays, une nation à celui de diriger une organisation, en passant par la lutte contre la corruption à tous les niveaux, la décentralisation, la gestion d’une structure administrative ou privée, la santé, la diplomatie, l’éducation, l’agriculture, la justice, les ressources naturelles, une station de radio, etc.

Malheureusement, le constat amer qui se degage des programmes de gouvernance dans le développement international est que personne ne semble s’attaquer aux sources et causes véritables de la mal-gouvernance qui sont avant tout d’ordre politique et liées à la manière dont les gouvernants conçoivent effectivement leur rôle dans le devenir d’une nation.  SSe voient-ils, se fdéfissent-ils comme des maîtres, ou plutôt  comme des serviteurs de leurs concitoyens, concitoyennes?  Dans le second cas, le remède “bonne gouvernance” peut  prendre et aboutir à de véritables changements dans les façons d’exercer le pouvoir à tous les niveaux et sur différents aspects.. Dans le second, il s’agit d’emplâtres que l’on place inutilement sur une jambe en bois. Aucun effet à court, moyen ou long termes. Exemples, les commissions anti-corruption qui ont été créées dans les pays les plus corrompus au monde et qui n’empêchent nullement le phénomène de continuer de proliférer dans ces pays.  Un exemple:  Le Nigeria en avait bien créé une sous la présidence de Goodluck Jonathan, ce qui n’a pas empêché l’annonce récente par le nouveau chef de l’État de la récuperation de 10 milliards de dollars (oui, 10 milliards de dollars, 5 fois le PND du Burundi!) de sommes et biens des mains mal acquis des tenants de l’ancien regime. En somme, quelle que

La gouvernance est certainement l’un des éléments les plus importants dans la vie et la survie d’un pays.  C’est pourquoi, depuis les années 80, elle fait partie de tous les programmes de développement de par le monde. Mais cette notion, après les définitions de base dérivant de son origine grecque “kubernè” qui désignait le gouvernail d’un navire, est vaste et parfois problématique.  En effet, elle s’applique à presque tous les domaines de l’action et des activités humaines, de l’art de gouverner un pays, une nation à celui de diriger une organisation, en passant par la lutte contre la corruption à tous les niveaux, la décentralisation, la gestion d’une structure administrative ou privée, la santé, la diplomatie, l’éducation, l’agriculture, la justice, les ressources naturelles, une station de radio, etc.

Malheureusement, le constat amer qui se dégage des programmes de gouvernance dans le développement international est que personne ne semble s’attaquer aux sources et causes véritables de la mal-gouvernance qui sont avant tout d’ordre politique et liées à la manière dont les gouvernants conçoivent effectivement leur rôle dans le devenir d’une nation.  Se voient-ils, se définissent-ils comme des maîtres, ou plutôt  comme des serviteurs de leurs concitoyens, concitoyennes?  Dans le second cas, le remède “bonne gouvernance” peut  prendre et aboutir à de véritables changements dans les façons d’exercer le pouvoir à tous les niveaux et sur différents aspects. Dans le second, il s’agit d’emplâtres que l’on place inutilement sur une jambe en bois. Aucun effet à court, moyen ou long termes. Exemples, les commissions anti-corruption qui ont été créées dans les pays les plus corrompus au monde et qui n’empêchent nullement le phénomène de continuer de proliférer dans ces pays.  Un exemple: Le Nigeria en avait bien créé une sous la présidence de Goodluck Jonathan, ce qui n’a pas empêché l’annonce récente par le nouveau chef de l’État de la récupération de 10 milliards de dollars (oui, 10 milliards de dollars, 5 fois le PND du Burundi!) de sommes et biens des mains mal acquis des tenants de l’ancien régime. En somme, quelle que soit la réussite, les moyens mis en œuvre dans la réalisation de programmes de gouvernance dans certains pays bien connus de Transparency International,  quels que soient les organismes qui les gèrent, tant que les superstructures étatico-politiques ne changeront. pas dans ces pays, il s’agit de “gouvernance Potemkine”. Potemkine, c’est le nom d’un ancien Premier ministre de la l’Impératrice de toutes les Russies Catherine II, qui s’arrangea pour cacher la misère de son pays à la souveraine en  plantant  des décors trompeurs en carton-pâte devant les  villes et villages que celle-ci traversait lors de sa première visite dans le pays profond. Ces décors (de cinéma pratiquement) montraient de belles maisons et des citadins ou villageois heureux, bien vêtus et souriant sur son passage, alors que derrière eux se cachaient leurs véritables demeures, des isbas délabrées.

Il faut arrêter ce gâchis de ressources financières, humaines et matérielles internationales et nationales et cesser de jouer à ce jeu,

 

Colonel Gadhafi and the Destruction of Libya

When it comes to the causes of the almost complete destruction of its institutions, infrastructures, and social fabrics in which Libya has found itself after the death of Col. Gadhafi, many – if not – all Africans only point an accusatory finger toward the West, especially France. I am neither against nor for France in this debate. I just want to come back to simple facts.

Col. Gadhafi came to power in September 1969 as a young revolutionary who was going to radically change his country. However and very quickly, he became an autocratic leader, taking and implementing decisions his countrymen did hear about before, nor approve of. And Libya became his personal property, for Eternity, I guess that’s what he thought. One of them may have been to ease phone communications between Africa and the rest of the world.. So much so that before his untimely death, he was preparing one of his sons to take over from him when the time comes. As a king would do. In fact, he even crowned himself the King of African Kings, the Chief of African Chiefs. Did he adequately prepare his people to true democratic values? In no way. His revolutionary councils (Ja) were just rubber stamp , so called popular/democratic “Assemblies”, institutions.
Now tell me, how many people die when Switzerland experiences a change of its Head of State? Not even one. How many infrastructures are destroyed? None.! In Senegal? Almost none, unless an old Lawyer, Pharmacist cum Head of State is scheming to have his son replace him. In Ghana or Benin? None either. And no external power comes into play. That’s true democracy. Therefore, Gadhafi himself, in more than 42 years of absolute power, dug the grave in which Libya was plunged into after his death.

Serment …d’Hypocrite

Comme tous les Chefs d’état du monde, ceux d’Afrique prêtent serment à leur prise de fonction de respecter la Constitution de leur pays, les droits humains, la vie de leurs concitoyens.  Malheureusement pour ces populations, un grand nombre de ces Chefs n’ont de cesse que de violer la meme Constitution qu’ils ont juré de respecter et de faire respecter, après quelques années au pouvoir. Lorsqu’ils y ont pris goût, rien d’autre ne les intéresse que la conservation de ce pouvoir, à vie sinon pour l’Éternité. Alors, ils arrêtent, torturent, font violer ou tuer (individuellement ou par des bombardements massifs, des raids meurtriers, etc.) ceux et celles de leurs compatriots quui s’opposent à leurs ambitions de pouvoir éternel, au detriment de la Constitution qui au depart les empêchait de briguer et de conserver le pouvoir pendant plus de deux mandats.

Par conséquent, tout le monde peut voir que contrairement au serment d’Hippocrate – plutôt d’Imhotep- que tous les médecins doivent prêter et qui les engage – à quelques exceptions près – à respecter et sauver la vie dans la mesure de leurs possibilities, les Chefs d’état d’Afrique ou d’ailleurs qui changent les Constitutions sur lesquelles ils ont été élus, prêtent plutôt un serment….d’hypocrite!

Ne m’appelez plus “opposant” ou “opposante”. Je suis un homme, une femme politique comme n’importe quel(le) autre!

L’habitude s’est installée dans les medias français, notamment “Jeune-Afrique” et TV5 Afrique de toujours appeler un homme, une femme politique qui n’est pas au pouvoir, un opposant ou une opposante. Fort bien, pace que ces hommes et ces femmes s’oppsent à des pouvoirs en place qui ne sont pas souvent des modèles de gouvernance responsable.  Ce qui est tout à fait légitime dans ces pays qui se veulent de plus en plus “démocratiques”. En effet et en démocratie, l’opposition fait partie des règles du jeu, contrairement aux regimes de parti unique que la plupart des nouvelles démocraties africaines ont connus.

Là où le bât blesse, c’est qu’en France-même, un homme ou une femme politique qui n’est pas (ou plus) au pouvoir n’est jamais – au grand jamais – appelé “opposant” ou “opposante”.  C’est toujours tel ou tel, Ségolène Royal, Martine Aubry Secrétaire generale du parti socialiste quand c’est la droite qui est au pouvoir, ou Chirac, president du RPR, Sarkozy president des Républicains, lorsque c’est la gauche qui a remporté les dernières elections, etc.

L’étiquette negative d'”opposant” ou d'”opposante” systématiquement accolée à ceux et celles qui ne sont pas encore au pouvoir – surtout en Afrique – est à mon avis, une manière insidieuse de les délégitimer, de presenter de manière subconsciente, consciente ou inconsciente comme des irresponsables, des personnes indignes d’accéder légitimement au pouvoir. Une manière de conforter les pouvoirs en place qui évidemment pensent ainsi, du fond de leurs coeurs de “democrates” à peine convertis aux vertus de celle-ci, enfermés qu’ils sont encore dans leurs mentalités d’héritiers légitimes ou illégitimes des partis uniques, unifiés ou d’État d’il y a quelques années à peine. ET dans lesquels s’opposer aux positions du “Président-Fondateur” constituait un crime, passible de la peine de mort dans plusieurs cas bien connus. Diallo Telli sous Sékou Touré, par exemple, pour ne citer que ce cas très emblématique.

Ceci doit cesser, dans la mesure où avec des mots, on peut dire beaucoup.  Partout dans le monde, s’opposer est un devoir légitime, un droit humain indéniable et inalienable.  Ceci parce que personne ne détient la vérité absolue.

L’échelle Hitler du racisme, comme l’échelle Richter pour les séismes

 

Tout le monde connaît l’échelle de Richter, qui sert à mesurer l’intensité d’un tremblement de terre. Elle va de zéro à 9, ce dernier chiffre représentant la plus forte intensité d’une secousse tellurique. En rendant publique l’information sur la force d’un tremblement de terre à venir, cette échelle a déjà permis d’éviter bien des conséquences qui auraient pu être dramatiques en termes de vies humaines perdues principalement, et accessoirement de biens meubles et immeubles, infrastructures, etc., détruits.

En mai 2014, à l’issue des élections au parlement européen, les partis dits de droite semblent avoir eu le vent en poupe, remportant des portions significatives des électorats, notamment en France, en Grèce, aux Pays-Bas. A telle enseigne que le Front National en France aspire désormais et légitimement à accéder au pouvoir en France, tenant compte de son score honorable lors de ces élections.

En Grèce également où s’agite depuis un certain temps un parti néonazi, ce mouvement vers plus de racisme marque également des points.

Et maintenant aux États-Unis, le probable candidat républicain aux élections présidentielles de novembre prochain Donald Trump, semble lui aussi pencher dangereusement vers cette tendance.

Cependant, face à ce mouvement inquiétant vers des exclusions de toutes sortes, la question se pose de savoir comment, à l’instar de l’échelle de Richter, celle qu’aurait pu instituer Hitler, grand raciste devant l’Éternel aurait classé ces racistes nouveau genre ? Sont-ils certains qu’ils auraient pu figurer en bonne place dans cette échelle Hitler du racisme, lui qui ne considérait déjà pas la plupart des Européens comme faisant partie de la race supérieure, aryenne ?

Sur le plan politique, la combinaison du glissement progressif de certains pays européens vers des positions exclusivistes – pour ne pas dire racistes – m’inspire l’idée de réfléchir, et de voir s’instituer une « échelle Hitler » du racisme en politique, devant mesurer la probabilité qu’un parti politique d’extrême-droite, fasciste et raciste, accède au pouvoir. Cela pourrait également aller de 0 à 9. Évidemment, si cette probabilité atteint 9, il sera trop tard pour agir. Mais, avant d’en arriver là, entre 2 et 6, des alertes seront lancées et des mesures prises pour pouvoir prévenir la catastrophe qui s’annoncerait. Comme cela se fait dans les régions où se trouvent des volcans actifs sujets à éruption à tout moment, ou dans des zones sensibles aux séismes.

Ainsi donc, le monde entier serait préparé à affronter la catastrophe à venir, et personne ne pourra dire : « Je ne savais pas » !

Côte d’Ivoire-Burkina Faso: Match nul pour l'”ivoirité”

Maintenant que la nationalité ivoirienne de l’ex-président du Faso pendant 27 ans, Blaise Compaoré a été dévoilée, les Ivoiriens qui soupçonnaient leur actuel president d’être Burkinabe peuvent dormer tranquilles: Ils ont dirigé le pays voisin et frère (?Plutôt “frère-ennemi”) pendant 27 ans, soit plus d’un quart de siècle, par l’entremise de leur compatriote, le ci-devant capitaine  Blaise Compaoré.

Match nul donc.pour les deux pays aux presidents apparemment interchangeables en termes de nationalité.

L’Afrique est-elle fâchée contre l’électricité?

Pendant mes séjours professionnels et/ou personnels dans plusieurs pays africains, un constat resort: la mauvaise gestion de l’électricité du Cameroun au Mozambique, de la RDC au Liberia, du Burundi au Gabon en passant par le Tchad ou la RCA, une seule constante: les pannes ou coupures d’électricité generalises ou à repetitions.  A l’exception du Rwanda, il faut s’attendre à subir ce fléau partout où l’on va en Afrique.  Pourtant l’électricité est une denrée simple à produire de manière économique,  dans un continent très ensoleillé et baigné par de nombreux cours d’eau dont les derniers feraient la fortune de pays comme le Maroc ou Israël qui eux, savent se servir du peu d’eau dont ils disposent.

Et c’est le sang dui circule dans les veines d’une économie bien gérée, alimentant les usines, les ateliers, les bureaux, les commerces, les banques, les hôtels, les medias et autres moyens et canaux de communication, les maisons; fiabilisant au passage les clientèles, créant des emplois, générant  produits et services nouveaux qui permettent aux États de percevoir des taxes, impôts et redevances divers. Et la production de ces produits et services répondant aux besoins de consommateurs toujours plus nombreux  dans des pays à la démographie galopante, peuvent être planifiés.

Mais hélas! Partout la même incurie se remarque dans la planifications des besoins nationaux en électricité, plongeant de nombreux pays africains non seulement dans une obscurité quasi permanente, mais aussi dans un cercle vicieux de la pauvreté qui pourrait facilement être évité, aggravé par des dépenses inutiles en carburant pour alimenter des générateurs qui maintiennent ces pays juste à flot. Ailleurs dans le monde, ce problème ne se pose meme pas.

Plus que le fameux l'”État c’est moi”!

Dans plusieurs pays africains maintenant, au-delà de la fameuse déclaration attribuée au roi Louis XIV de France, désormais de nombreux chefs d’état du continent ne sont pas loin de penser que “le pays, c’est eux!”.  A voir la façon dont ils se comportment, ils pourraient très bien se passer de leurs peuples.  Tout ce qu’il leur faut, ce sont les pays à la tête desquels ils ont été placés soit par hasard, par accident par la force ou par la ruse, et assez rarement à l’issue d’éledctions libres, transparentes, pacifiques et reconnues comme telles tant par une grande partie de leur propre opinion publique que par des démocraties patentées.. Et bien sûr, les richesses que contiennent ces malheureux pays. En dehors de ces deux éléments, les personnes sur lesquelles ils règnent sont appelées à devenir invisibles (ne doivent jamais manifester leur mécontentement de quelque manière que ce soit), aveugles (censées ne rien voir de la malgouvernance qui les étrangle), sourdes et muettes (ne rien entendre ni ne rien dire sur tout qui va mal autour d’elles). Donc des étrangers sur leur propre terre, voire des esclaves sans droit à la parole, qui ne doivent pas penser, demander de soins de santé décents, des écoles, des routes en qualité et quantités suffisantes, des services publics diligents et efficaces, des logements décents, des salaires satisfaisants, de la nourriture produite à suffisance, donc à des prix abordables, de l’électricité et de l’eau courante de manière constante. Tout ceci, en èchange des impôts qu’ils doivent quand même payer. Dans tous les cas, jamais les peuples de ces malheureux pays ne sont traités comme  des citoyens.  Sauf lorsqu’ils sont forcés d’aller voter contre leurs propres intérêts, quand Son Excellence décide qu’il doit en être ainsi, au rythme de sa seule volonté et de son bon vouloir . Sauf cette exception, en aucun cas ils ne doivent empêcher  “Leurs Excellences de mal gouverner les pays, de voler piller, violer sans avoir de comptes à rendre à qui que ce soit. Vive la “démocratie de droit divin à l’africaine”!

The easiest and best paid job in the world

Do you want to become rich, famous, extremely well paid, not accountable to any (mostly your share and main stakeholders( but only to your close family members and circumstantial allies?  Become a Head of State in one of fewer and fewer African countries. That’s the way they are perceived and act. To the detriment of most people in these countries, apart from a selected list of cronies, family members, national and international opportunists and their networks, etc. Taking into consideration the state in which their countries linger, without decent public policies which involve good transportation infrastructures by roads, rail, air, water, affordable social housing programs, urban and rural facilities, hospitals, schools, armies, utilities, even economies.

One can access this position by any means (Coup d’état, fraudulent and untrustworthy elections, intrigues, quasi dynastic successions, etc.),  keep it for decades, doing nothing and not being accountable to anyone in the World.