Monthly Archives: June 2016

“Gouvernance Potemkine”

La gouvernance est certainement l’un des elements les plus importants dans la vie et la survie d’un pays.  C’est pourquoi, depuis les années 80, elle fait partie de tous les programmes de développement de par le monde. Mais cette notion, après les definitions de base dérivant de son origine grecque “kubernè” qui désignait le gouvernail d’un navire, est vaste et parfois problématique.  En effet, elle s’applique à presque tous les domaines de l’action et des activités humaines, de l’art de gouverner un pays, une nation à celui de diriger une organisation, en passant par la lutte contre la corruption à tous les niveaux, la décentralisation, la gestion d’une structure administrative ou privée, la santé, la diplomatie, l’éducation, l’agriculture, la justice, les ressources naturelles, une station de radio, etc.

Malheureusement, le constat amer qui se degage des programmes de gouvernance dans le développement international est que personne ne semble s’attaquer aux sources et causes véritables de la mal-gouvernance qui sont avant tout d’ordre politique et liées à la manière dont les gouvernants conçoivent effectivement leur rôle dans le devenir d’une nation.  SSe voient-ils, se fdéfissent-ils comme des maîtres, ou plutôt  comme des serviteurs de leurs concitoyens, concitoyennes?  Dans le second cas, le remède “bonne gouvernance” peut  prendre et aboutir à de véritables changements dans les façons d’exercer le pouvoir à tous les niveaux et sur différents aspects.. Dans le second, il s’agit d’emplâtres que l’on place inutilement sur une jambe en bois. Aucun effet à court, moyen ou long termes. Exemples, les commissions anti-corruption qui ont été créées dans les pays les plus corrompus au monde et qui n’empêchent nullement le phénomène de continuer de proliférer dans ces pays.  Un exemple:  Le Nigeria en avait bien créé une sous la présidence de Goodluck Jonathan, ce qui n’a pas empêché l’annonce récente par le nouveau chef de l’État de la récuperation de 10 milliards de dollars (oui, 10 milliards de dollars, 5 fois le PND du Burundi!) de sommes et biens des mains mal acquis des tenants de l’ancien regime. En somme, quelle que

La gouvernance est certainement l’un des éléments les plus importants dans la vie et la survie d’un pays.  C’est pourquoi, depuis les années 80, elle fait partie de tous les programmes de développement de par le monde. Mais cette notion, après les définitions de base dérivant de son origine grecque “kubernè” qui désignait le gouvernail d’un navire, est vaste et parfois problématique.  En effet, elle s’applique à presque tous les domaines de l’action et des activités humaines, de l’art de gouverner un pays, une nation à celui de diriger une organisation, en passant par la lutte contre la corruption à tous les niveaux, la décentralisation, la gestion d’une structure administrative ou privée, la santé, la diplomatie, l’éducation, l’agriculture, la justice, les ressources naturelles, une station de radio, etc.

Malheureusement, le constat amer qui se dégage des programmes de gouvernance dans le développement international est que personne ne semble s’attaquer aux sources et causes véritables de la mal-gouvernance qui sont avant tout d’ordre politique et liées à la manière dont les gouvernants conçoivent effectivement leur rôle dans le devenir d’une nation.  Se voient-ils, se définissent-ils comme des maîtres, ou plutôt  comme des serviteurs de leurs concitoyens, concitoyennes?  Dans le second cas, le remède “bonne gouvernance” peut  prendre et aboutir à de véritables changements dans les façons d’exercer le pouvoir à tous les niveaux et sur différents aspects. Dans le second, il s’agit d’emplâtres que l’on place inutilement sur une jambe en bois. Aucun effet à court, moyen ou long termes. Exemples, les commissions anti-corruption qui ont été créées dans les pays les plus corrompus au monde et qui n’empêchent nullement le phénomène de continuer de proliférer dans ces pays.  Un exemple: Le Nigeria en avait bien créé une sous la présidence de Goodluck Jonathan, ce qui n’a pas empêché l’annonce récente par le nouveau chef de l’État de la récupération de 10 milliards de dollars (oui, 10 milliards de dollars, 5 fois le PND du Burundi!) de sommes et biens des mains mal acquis des tenants de l’ancien régime. En somme, quelle que soit la réussite, les moyens mis en œuvre dans la réalisation de programmes de gouvernance dans certains pays bien connus de Transparency International,  quels que soient les organismes qui les gèrent, tant que les superstructures étatico-politiques ne changeront. pas dans ces pays, il s’agit de “gouvernance Potemkine”. Potemkine, c’est le nom d’un ancien Premier ministre de la l’Impératrice de toutes les Russies Catherine II, qui s’arrangea pour cacher la misère de son pays à la souveraine en  plantant  des décors trompeurs en carton-pâte devant les  villes et villages que celle-ci traversait lors de sa première visite dans le pays profond. Ces décors (de cinéma pratiquement) montraient de belles maisons et des citadins ou villageois heureux, bien vêtus et souriant sur son passage, alors que derrière eux se cachaient leurs véritables demeures, des isbas délabrées.

Il faut arrêter ce gâchis de ressources financières, humaines et matérielles internationales et nationales et cesser de jouer à ce jeu,

 

Colonel Gadhafi and the Destruction of Libya

When it comes to the causes of the almost complete destruction of its institutions, infrastructures, and social fabrics in which Libya has found itself after the death of Col. Gadhafi, many – if not – all Africans only point an accusatory finger toward the West, especially France. I am neither against nor for France in this debate. I just want to come back to simple facts.

Col. Gadhafi came to power in September 1969 as a young revolutionary who was going to radically change his country. However and very quickly, he became an autocratic leader, taking and implementing decisions his countrymen did hear about before, nor approve of. And Libya became his personal property, for Eternity, I guess that’s what he thought. One of them may have been to ease phone communications between Africa and the rest of the world.. So much so that before his untimely death, he was preparing one of his sons to take over from him when the time comes. As a king would do. In fact, he even crowned himself the King of African Kings, the Chief of African Chiefs. Did he adequately prepare his people to true democratic values? In no way. His revolutionary councils (Ja) were just rubber stamp , so called popular/democratic “Assemblies”, institutions.
Now tell me, how many people die when Switzerland experiences a change of its Head of State? Not even one. How many infrastructures are destroyed? None.! In Senegal? Almost none, unless an old Lawyer, Pharmacist cum Head of State is scheming to have his son replace him. In Ghana or Benin? None either. And no external power comes into play. That’s true democracy. Therefore, Gadhafi himself, in more than 42 years of absolute power, dug the grave in which Libya was plunged into after his death.