Monthly Archives: February 2016

White supremacists and Black Tribal Dominators

I was just reading and article on “Cameroon24.net'” about those who are preparing to replace the aging president Biya.  The article by Anicet Ekanè, a political leader in the country denounced the fact that some of his colleagues party leaders in the country think that they will access the position when it eventually becomes vacant only on the “merits” of their respective tribes. Not so farfetched, when the regime itself, while proclaiming its “unassailable” passion for national unity, actually works as tribalocracy, selecting most of its cadres in the public administration, the government and State enterprises from the group to which the Head of State belongs, and from a few other groups, provided that they stay putt, share some spoils and do not disturb the present status quo.

Does this have to be repeated for the next 40, if not 2000 years? Aren’t we able to find creative, innovative and moreover – inclusive solutions – to this disaster that puts the whole country into the grip of Black tribal dominators while a the same time all of us reject the motives and actions of White Supremacists?

Côte d’Ivoire-Burkina Faso: Match nul pour l'”ivoirité”

Maintenant que la nationalité ivoirienne de l’ex-président du Faso pendant 27 ans, Blaise Compaoré a été dévoilée, les Ivoiriens qui soupçonnaient leur actuel president d’être Burkinabe peuvent dormer tranquilles: Ils ont dirigé le pays voisin et frère (?Plutôt “frère-ennemi”) pendant 27 ans, soit plus d’un quart de siècle, par l’entremise de leur compatriote, le ci-devant capitaine  Blaise Compaoré.

Match nul donc.pour les deux pays aux presidents apparemment interchangeables en termes de nationalité.

L’Afrique est-elle fâchée contre l’électricité?

Pendant mes séjours professionnels et/ou personnels dans plusieurs pays africains, un constat resort: la mauvaise gestion de l’électricité du Cameroun au Mozambique, de la RDC au Liberia, du Burundi au Gabon en passant par le Tchad ou la RCA, une seule constante: les pannes ou coupures d’électricité generalises ou à repetitions.  A l’exception du Rwanda, il faut s’attendre à subir ce fléau partout où l’on va en Afrique.  Pourtant l’électricité est une denrée simple à produire de manière économique,  dans un continent très ensoleillé et baigné par de nombreux cours d’eau dont les derniers feraient la fortune de pays comme le Maroc ou Israël qui eux, savent se servir du peu d’eau dont ils disposent.

Et c’est le sang dui circule dans les veines d’une économie bien gérée, alimentant les usines, les ateliers, les bureaux, les commerces, les banques, les hôtels, les medias et autres moyens et canaux de communication, les maisons; fiabilisant au passage les clientèles, créant des emplois, générant  produits et services nouveaux qui permettent aux États de percevoir des taxes, impôts et redevances divers. Et la production de ces produits et services répondant aux besoins de consommateurs toujours plus nombreux  dans des pays à la démographie galopante, peuvent être planifiés.

Mais hélas! Partout la même incurie se remarque dans la planifications des besoins nationaux en électricité, plongeant de nombreux pays africains non seulement dans une obscurité quasi permanente, mais aussi dans un cercle vicieux de la pauvreté qui pourrait facilement être évité, aggravé par des dépenses inutiles en carburant pour alimenter des générateurs qui maintiennent ces pays juste à flot. Ailleurs dans le monde, ce problème ne se pose meme pas.

Africans and the International Criminal Court: The sheep that want “their own” wolves protected against external justice

It’s quite surprising that many Africans, following their Heads of State claims, are against the International Criminal Court, denouncing the fact that the Court is “obviously” biased against African leaders. This, for me, looks like sheep protesting against the arrest and prosecution of wolves that have been decimating them for years, because they are their own and must be judged by their own sheep, Yes, the likes of Pinochet were never dragged into that Court, although he committed similar crimes against humanity, by killing 3,000 Chileans during his reign of terror, from 1973 until 1989.  However, Gbagbo did the same, just from December 2010 until April 2011. And contrary to Gbagbo, at least Pinochet left behind him a richer country with a flourishing economy that exports goods (especially wine) everywhere in the world, including in Côte d’Ivoire and neighboring Liberia!

Ggagbo only left behind him a ruined, deeply and ethnically divided country, heavily armed from the presidential palace to the remotest villages. Generally speaking, African dictators are disrespectful of their own people, of their basic, fundamental and human rights, including their right to life, liberty and the pursuit of happiness.  Unfortunately, coming together in Addis Ababa for one of their infamous, fruitless,  so-called “Summits”  in what have adequately been nicknamed “African Heads of State Trade Union” meetings by a progressive one of them, they have succeeded in convincing their victims to defend their right to not be dragged to the Hague, even in light of their long standing, officially sanctioned human rights abuses and crimes against their own people.  Therefore, their victims duly caution these Heads of State long lasting unaccountable governance, their reigns of terror upon these same populations, for reasons of injustice against Africa, covert neocolonialism, etc.

How deeply shameful and regrettable!

African Unity from below

Slowly, little by little, Africa may become one unified State one of these days.  Although politicians seem to covertly resist the idea, only paying lip service to it during regular former OAU (now African Union) Summits in Addis Ababa or elsewhere in any one of the 52 Capital cities of its member State, the people have apparently and  fully embraced it.

For instance in Yaoundé, Cameroon, there is a “Madagascar” Quarter (Borough), another part named “Dakar”, and in Douala, a “quartier” named “Brazzaville”. In Rubavu (Rwanda- former Ruhengeri), one part of the City is named “Yaoundé”.

Monrovia is champion in this move, with a “Somalia Drive”, Matadi, Douala and Congo quarters.

Almost everywhere, there are Lumumba and Mandela avenues/Boulevards.

If you happen to know of such examples in your own country or in any other, please share this with the readers of this blog. Thanks.

Plus que le fameux l'”État c’est moi”!

Dans plusieurs pays africains maintenant, au-delà de la fameuse déclaration attribuée au roi Louis XIV de France, désormais de nombreux chefs d’état du continent ne sont pas loin de penser que “le pays, c’est eux!”.  A voir la façon dont ils se comportment, ils pourraient très bien se passer de leurs peuples.  Tout ce qu’il leur faut, ce sont les pays à la tête desquels ils ont été placés soit par hasard, par accident par la force ou par la ruse, et assez rarement à l’issue d’éledctions libres, transparentes, pacifiques et reconnues comme telles tant par une grande partie de leur propre opinion publique que par des démocraties patentées.. Et bien sûr, les richesses que contiennent ces malheureux pays. En dehors de ces deux éléments, les personnes sur lesquelles ils règnent sont appelées à devenir invisibles (ne doivent jamais manifester leur mécontentement de quelque manière que ce soit), aveugles (censées ne rien voir de la malgouvernance qui les étrangle), sourdes et muettes (ne rien entendre ni ne rien dire sur tout qui va mal autour d’elles). Donc des étrangers sur leur propre terre, voire des esclaves sans droit à la parole, qui ne doivent pas penser, demander de soins de santé décents, des écoles, des routes en qualité et quantités suffisantes, des services publics diligents et efficaces, des logements décents, des salaires satisfaisants, de la nourriture produite à suffisance, donc à des prix abordables, de l’électricité et de l’eau courante de manière constante. Tout ceci, en èchange des impôts qu’ils doivent quand même payer. Dans tous les cas, jamais les peuples de ces malheureux pays ne sont traités comme  des citoyens.  Sauf lorsqu’ils sont forcés d’aller voter contre leurs propres intérêts, quand Son Excellence décide qu’il doit en être ainsi, au rythme de sa seule volonté et de son bon vouloir . Sauf cette exception, en aucun cas ils ne doivent empêcher  “Leurs Excellences de mal gouverner les pays, de voler piller, violer sans avoir de comptes à rendre à qui que ce soit. Vive la “démocratie de droit divin à l’africaine”!